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Résumé :
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Déjà, dans les années 1960, le monde rêvé par Vialatte fout le camp. Il n’éprouve aucune accointance pour « une époque de spécialisation où l’on n’apprend même plus la tenue d’une maison en regardant faire sa maman » (p. 272 en « Pocket ») et regrette « le progrès de l’industrie : autrefois, on comptait par âmes, par feux, par habitants, par villes ; aujourd’hui on compte par “clients” ; ou par “marchés”. Quelle insulte pour l’homme ! » (p. 57).
Et cette dernière phrase, « Quelle insulte pour l’homme », a toute son importance : en se plaçant sur le plan de la morale plutôt que de se limiter à ceux de la politique ou de la vie en société, les récriminations de vieux ronchon qui constituent le fil rouge du livre lui donnent de l’envergure.
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